Dendrobium (Dendrobium kingianum)

Le Dendrobium Kingianum est une espèce de type lithophytique, de la famille des Orchidaceae, et est endémique à l’Australie, cette une petite orchidée très attrayante. Leurs colonies peuvent être vues dans des couleurs allant du rose au blanc. Il se développe sur les rochers, bien qu’il puisse également se développer parmi le feuillage en décomposition dans les crevasses des rochers.

Cette orchidée est très répandue dans la géographie du Queensland dans le Commonwealth d’Australie et de la Hunter River en Nouvelle-Galles du Sud, peut être vu à des hauteurs allant de 50 à 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Cette espèce lithophyte pousse sur les rochers et les falaises où se forment des colonies assez denses. Dans des conditions appropriées pour leur développement, cette fleur forme rapidement ses touffes. Ses pseudobulbes sont allongés et fins, avec une base large et un sommet étroit. Les fleurs apparaissent sur les tiges à partir de la zone supérieure de chaque pseudobulbe, formant des grappes de 2 à 15 sépales et des pétales qui, selon la variété, peuvent être roses ou blancs. Comme de nombreuses orchidées, les fleurs fleurissent de l’hiver au printemps.

Les racines souples et poreuses absorbent rapidement l’humidité et les nutriments de la roche, de sorte que même un début de pluie ou de rosée est bénéfique pour la plante. Cette espèce possède un certain nombre de mécanismes qui lui permettent de s’adapter à des habitats apparemment hostiles, comme sa capacité à réfléchir la lumière pendant la saison sèche pour éviter une chaleur excessive. De même, ses pseudobulbes servent à stocker l’eau pour la saison sèche.

Culture et soins du Dendrobium Kingianum

C’est une espèce facile à cultiver, elle peut être plantée sur des rochers ou sur les branches d’autres arbres, d’où acquiert la nourriture nécessaire grâce à la décomposition du feuillage accumulé autour de ses racines. Il est recommandé de fixer la plante avec un filament quelconque, pendant que l’orchidée établit et renforce ses racines. Il ne doit jamais être planté dans le sol, car son système racinaire n’est pas adapté à une humidité constante. Il peut également être cultivé en pots, de préférence grands et avec un peu de milieu épais, qui pourrait bien être de l’écorce de pin.

Cette plante peut supporter des températures de 38º le jour et de 15º la nuit en été, de sorte que sa plantation dans une serre n’est pas nécessaire, sauf si elle doit être plantée dans un environnement très froid, car elle ne tolère pas le gel. L’ombre dense affecte la floraison. Il est conseillé d’utiliser des engrais pendant la croissance pour progresser sainement.

En ce qui concerne l’irrigation, celle-ci est réduite de l’automne jusqu’à la reprise de la croissance, en hiver elle doit être arrosée au minimum. Il est important de maximiser l’éclairage des plantes afin qu’elles conservent des périodes de luminosité entre 14 et 16 heures par jour, tout en l’eau est réduite lorsque le climat devient plus froid pour renforcer les plantes. Il est donc essentiel d’être attentif aux saisons climatiques, pour assurer une bonne floraison et maintenir la vigueur des plantes.

Il peut être obtenu auprès de pépinières en Australie consacrées à la culture des Orchidaceae. Cette espèce se propage par segmentation du groupe. Cependant, la propagation elle-même nécessite de nombreuses connaissances dans ce domaine.

Ravageurs et maladies

Comme c’est le cas pour la plupart des orchidées, l’excès d’humidité peut entraîner de graves problèmes pour les racines de Dendrobium Kingianum, comme la pourriture. Elle peut également entraîner une diminution du nombre de feuilles. L’humidité peut provoquer l’apparition de champignons qui peuvent affecter la plante en peu de temps.

En ce qui concerne les parasites, il en existe une variété qui s’attaquent à l’orchidée, parmi lesquels on peut citer la cochenille, la cochenille et les pucerons ou pucerons gênants. Ces insectes et surtout les pucerons peut empêcher la plante de fleurir en peu de tempset qu’ils transmettent un certain nombre de virus très nocifs. En plus de ceux déjà mentionnés, il y a aussi les oniscidiens appelés cochinillas, les limaces, les escargots et les nématodes, qui attaquent les racines, les feuilles et les fleurs de l’orchidée, tuant les plantes.